Revue Passerelle Éco n°83 - Printemps de l’An 24

La revue Passerelle Éco 83 est parue : 76 pages d’éco-alternatives et d’écologie pratique avec vos annonces et plusieurs dossiers thématiques : pédoépuration (épuration des eaux ménagères), survie, humusation, habitat réversible, écoHameau de Tadaima, financement d’un écolieu, aikido juridique, maraîchage sans fumier...

Sauvons une Ferme Bio Produisant des Céréales Rustiques

Projet : Proche de Rennes, une exploitation de 26 ha produisant des céréales rustiques en mode biologique (orge brassicole, sarrasin) a été mise en liquidation due à un coût élevé des terres fragiles (argileuses, et rocailleuses) en fermage par un propriétaire non agriculteur.
Celui-ci n’a eu de cesse pendant 34 ans d’augmenter le prix du fermage sans retour sur investissements. Si l’exploitant veut quelques améliorations, il doit participer. A l’origine sur ce fonds foncier, très peu de bâti. Dans les années 80, pour produire du lait, l’agriculteur très jeune a dû bâtir à sa charge un bâtiment de 800 M2.
Obligé d’arrêter en 2008 car il vivote. Aussi, il est en procédure pour obtenir les sanitaires à son domicile (7ans de lutte nécessaire depuis 2000 devant le tribunal des baux ruraux pour que le propriétaire soit condamné à le faire)
En 2010, il décide de se convertir en produisant que des céréales biologiques (orge brassicole, triticale pois, sarrasin, et maïs grain). En 2012, il réussit à obtenir (année très favorable sur le plan de la météo) de très bons rendements qui l’encouragent à poursuivre. En 2013 et 2014, une pluviométrie excessive durant l’automne et l’hiver ne lui permet pas d’avoir des rendements suffisants pour payer ses charges d’exploitation. Alors, il décide de demander un redressement.
En juin 2015, après avoir mis en terre 13 ha de sarrasin, 5 ha d’orge brassicole et 9 ha de maïs grain, il est très surpris d’être mis en liquidation judiciaire, car pas de dette auprès de la MSA et des impôts. Il peut poursuivre jusqu’en décembre 2015. Début décembre, Il a mis en place 2 ha d’épeautre.
Début juin 2016, le bail des terres est résilié. Le repreneur, agriculteur non bio, a fauché ces 2 ha d’épeautre dont la récolte s’annonçait de bon augure (de beaux épis). De plus, comme les terres sont humides, le sol a été compacté et des ornières existent. Et le souci, c’est que ces adventices ont été enfouis dans une petite carrière (trou de 1,50m). La fermentation de ceux-ci va produire des nitrates et contaminé les sources. Un courrier a été envoyé par l’agriculteur ce jour à la DDTM en faisant état de ce qu’a fait avec brio ce repreneur. Comment peut-on se prétendre être agriculteur et faire pis que pendre ?
Moi, comme beaucoup de citoyens souhaite que cette situation soit portée sur la place publique. Il faut dénoncer ces actions. Soutenez- moi et mobilisons nos énergies pour condamner le repreneur et le propriétaire. Et que cette ferme puisse redevenir économiquement viable en mode bio, aidons l’ancien agriculteur à remettre pied à l’étrier car le marché des céréales rustiques est en progression.
Je vous remercie de prendre acte de ce message et de voir comment votre collectif puisse envisager des actions pour protéger notre environnement.
L’ancien exploitant envisagerait de faire une ferme pédagogique, en cultivant épeautre, sarrasin et orge brassicole. Il possède quelques moutons d’Ouessant inscrits au GEMO.

Revue Passerelle Éco n°82 : 32 pages supplémentaires !

La revue Passerelle Éco n°82 est disponible. Avec les annonces des derniers mois, et un épais dossier sur le thème « Écolieux : les liens avec l’extérieur » incluant les témoignages de 15 écolieux. Le dossier permaculture et pratique porte quant à lui sur la construction d’une boisinière efficace et économe.
Comme cette revue comporte 32 pages supplémentaires, elle adopte un nouveau format avec dos carré : comme un livre. Mais les prix restent inchangés !
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